Balade à dos d’âne en Corse

5 novembre 2020
Balade en ane en Corse

La commune de Serra di Scopamène située en corse du Sud est une invitation à la découverte de l’alta rocca. L’agriculture Paule Schlémaire nous a proposé une promenade à dos d’ane pour explorer ce terroir.

Dans un milieu naturel d’une beauté incontestable que représente L’alta rocca, une agricultrice toute jeune propose des parcours immersifs à dos d’âne pour une promenade hors des sentiers battus et ce, en empruntant les anciens chemins muletiers.

Des sorties à dos d’âne

Du mois d’avril au mois de septembre, Paule Schlémaire organise des balades anes pour les vacances corse. Elle met sa tenue de guide naturaliste et accueille dans sa ferme les visiteurs assoiffés de découverte de cette belle region bastia cap. Elle propose des sorties randonnee ane originales, riches en rencontre.

A la rencontre des locaux

« Nous voyons de plus en plus de visiteurs se rapprocher de la nature et de la montagne. Nous leur convions à une balade ane autour des anciens chemins muletiers, des petites rues dans des villages traditionnels et des hauts plateaux de montagnes » explique l’agricultrice. Une famille randonnee ane permet aussi de rencontrer des garde-forestiers, des musiciens, des bergers ainsi que des conteurs… tous aussi fiers de leur patrimoine.

Une agricultrice fidèle à son terroir

Résidante d’alta rocc depuis 2010, proche des aiguilles de Bavella, Paule Schlémaire ne remplacerait jamais son quotidien pour rien au monde. « Nous possédons une richesse exceptionnelle dans un milieu préservé », explique celle qui, a pris du temps pour bien s’installer.

Une grande passionnée de châtaignes, d’olives et ânes

Pour vivre avec la terre à bastia cap corse et fuir les sites touristiques, Paule Schlémaire a décidé de se consacrer à trois activités sportives en Corse qu’elle exerce au fil des saisons. De l’automne à l’hiver, elle collecte et commercialise de châtaignes. Au printemps, elle s’occupe de son oliveraie. Et à la belle saison, elle explore bastia cap avec ses ânes et les touristes.

Protéger la race endémique de l’île

Elle compte trente-cinq anes. Certains travaillent, d’autres, encore plus jeunes, profitent des journées reposantes. Il existe même un âne qui aide au transport de vivres. Avant l’arrivée des véhicules en cap corse, on utilisait plus de vingt mille ânes pour plusieurs fonctions. Aujourd’hui, Paule Schlémaire contribue à la préservation de la race grâce à un projet de sauvegarde et de reconnaissance.

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